48-Arzenc de Randon - Village
Arzenc-de-Randon se situe en Margeride, entre 1.146 et 1.542m d’altitude, au NO de Châteauneuf-de-Randon et sur une superficie de 69,20km2.
Ce village, du XIe siècle, aurait été fondé par les moines de la Chaise-Dieu et fut une possession d’une des huit Baronnies du Gévaudan, les Randon.
Extrait de « Paroisses et communes de France-Lozère »-Ed.CNRS :
1364 :" in parrochia de Arzenco prope Castrum Novum". Nombre de feux = 20
Vers 1695 : 120 feux
En 1734 : 130 feux correspondants à 650 habitants.
1806 : dénombrement = 630 habitants
1881 = 903h –- 1901 = 917h (maxi)
1921 = 761h –- 1946 = 374h
1975 = 300h –- 2015 = 213h
1806 : la commune comprenait les villages, hameaux et « metteries » suivants :
Le Giraldès, Costeboulès, Donnepau, Aurenchet, Couffours, Pouchalsac, les Estrets, Graulac, Arzentières, Combettes-Ratou, Granoulhac, la Fage, Le monteil, le Mazel, le Lyraldès Albuges, Aurelle, Chantelouve, la Ligeirès, le Mazelet, la Pigeire, la Recouze.
1807 : Arzenc est une succursale ecclésiastique
1828 : le 27 août, ordonnance royale : modification des limites communales d’Arzenc et de Châteauneuf : les villages des Estrets, la Pigeire, Graulac, les Combettes-Ratou et Arzentières sont réunis à Châteauneuf de Randon.
Monographie communale rédigée par M.Chabanon, instituteur d’Arzenc de Randon, le 30 juin 1862 (texte écrit en italique).
La commune d’Arzenc de Randon comprend 20 villages, dont le nom français, le nom patois de chacun ainsi que le chiffre de sa population, le nombre de maisons et de ménages seront indiqués sur le tableau suivant : voir photo ci-dessus
Sur les 160 feux ou ménages que l’on compte dans la commune d’Arzenc, il ne s’y trouve que deux auberges, toutes deux dans le village d’Arzenc.
Il ne se trouve pas plus, dans la commune d’Arzenc, de vestiges d’anciens hermitages, hôpitaux, maladreries, chapelles, tours et retranchements que d’anciens couvents ni prieurés.
Et il en est de même des anciens châteaux. On cite seulement les maisons seigneuriales d’Alburges et de La Recouse, qui avaient sous leur dépendance, une grande partie du territoire de la commune d’Arzenc.
Le reste reconnaissait l’autorité des Seigneurs de Randon ou de Châteauneuf, et dont même, La Recouse et Albuges n’étaient que des postes avancés, qui relevaient à leur tour de ces seigneurs plus puissants.
Dans les bâtiments de ces deux localités, mais principalement pour Albuges, on ne remarque rien qui annonce que ce sont là les débris d’un ancien château ; on reconnaît tout au plus des maisons de construction ancienne.
Anciens chemins, Chalsade, Cami Romieu, Estrade, Drayes
Les seuls chemins dans la commune d’Arzenc qui méritent d’être signalés, sont la route n°16, départementale de Châteauneuf à Grandrieu, qui parcourt seulement une partie du territoire de La Ligeyrès, de Couffours et de Pouchalsac.
Et en second lieu, l’ancien chemin de Mende au Puy, par le Palais du Roi, qui parcourt le territoire de la section de La Fage.
On rapporte que le nom de « Palais du Roi », dont il vient d’être question, aurait été donné au plateau qui forme l’extrémité méridionale de la Montagne de La Margeride et près duquel se trouve le hameau de Charpal, par Jules César, lors de sa conquête des Gaules, pour consacrer un mot de ses soldats qui franchissaient cette hauteur avec lui.
Les soldats de César, cédant à la surprise que leur faisait éprouver l’aspect de ce site assez uni et tout désert, se seraient écriés .. « Le bel emplacement pour le Palais d’un Roi ». Mot qui aurait suffit pour baptiser de ce nom, le plateau dont il s’agit.
Mais quoiqu’il en soit, on ne remarque aux environs, aucun indice du passage, ni de la domination du Général romain. (Un "roi" romain ??^^^)
Un 3e chemin de moyenne communication n°6, de St Amans à Châteauneuf est en voie de construction, passant par le Liraldès, le Giraldès, le Donnepau, Arzenc et Granouilhac. Il parcourt une partie bien considérable de la commune.
Les autres chemins de communications entre les divers villages de la commune, ou les communes voisines, ainsi que les Estrades et les Drayes servant à la dépaissance des troupeaux du Languedoc (en assez grand nombre dans la commune d’Arzenc) ne présentent aucun objet digne de remarque.
Il est noté : "JEAN JOUVE 1808" sous l'appellation "Café Restaurant".... Vu la date, on peut supposer que c'était l'une des auberges signalées par l'instituteur dans son descriptif de la monographie...
Qui se souvient de la publicité Singer pour les machines à coudre ??^^... moua ^^^
Riche idée que de l'avoir conservée sur le mur du café !
La cloche placée entre les portes du 1er étage, laisse entendre que c'était l'école.
Et la touche amusante et moderne, est la cabine téléphonique !^^
Prémice des portables pour les enfants ??^^
Principaux puechs : le Puech de Moumentou, Roche-Grosse, Puech-Ferrio, Puech-Chami, Puech de la Croux, La Vado, Lou Truc, Lou Margue de la Tarabelle et Coustaroc
Principaux rochers : Roc Pounchut, Ronc d’Aurenche, Ronc del Pas, Ronc de Bataille, Ronc des Mountals et Lou Ranquet.
Voici "la placette" où nous trouvons la mairie, l'église, le cimetière...
et le monument aux morts... le tout avec une belle vue sur la campagne...
Comme souvent, les mairies ont succédé aux presbytères ou couvents, situés, dans beaucoup de cas, à côté de l'église... ici, certainement la cure. Très beau et grand bâtiment pour un curé et sa servante !!^^... Peut-être aussi, la première école ?...
Petite drôlerie... cette plume fichée en haut de la gouttière !!^^
On continue la visite le long de la rue principale...
Et nous voici en contrebas du village, pour une dernière vue sur Arzenc-de-Randon....
La visite de l'église d'Arzenc-de-Randon, ainsi que celle des paysages alentours, vous attend sur le menu déroulant "Occitanie - Lozère" sous le bandeau de présentation.