La Collégiale de Quézac, aujourd'hui église Notre-Dame, aurait eu un premier édifice construit en 1052, en l'honneur de N.D. de Quézac.
Assez rapidement, l'église attire les pèlerins et un prieuré-cure s'installe.
En 1365, le pape Urbain V, originaire des environs, érige le prieuré en collégiale, et la fortifie.
Il installe alors huit clercs, six chanoines, un doyen et un sacristain en résidence dans la collégiale.
Ces constructions se font ainsi en même temps que celle du pont de Quézac, dans le but d'améliorer l'accès pour les pèlerins.
Durant les divers troubles qui affectent la région, la collégiale fortifiée subit plusieurs attaques. Vers 1580, elle subit l'assaut de Mathieu Merle et des huguenots qui ravagent le Gévaudan. L'église est en partie détruite puis reconstruite.
En 1862, l'instituteur de Quézac, C.Chassin, fait état du village, et précise notamment : "son vaisseau est un monument d'une architecture gothico-bysantine, mais il a beaucoup souffert dans son ornementation".
Lors de la Révolution, la collégiale et l'hôpital qui avait été installé en son sein sont supprimés. L'église est pillée et endommagée mais elle reste debout.
le vieux bénitier est placé près de la porte d'entrée est très ancien. A se demander si ce n'était un ancien baptistère...
Toujours d'après le descriptif de C.Chassin : "En 1630, le clergé et les habitants de Mende se vouèrent à Notre Dame de Quézac, pour être préservés de la peste, et ils donnèrent, en reconnaissance, un collier et une chasuble".
Le siège de la paroisse était située à Javillet à 2 km environ de Quézac. La légende raconte qu'un laboureur trouva une Vierge Noire alors qu'il traçait un sillon. Il aurait alors ramené la Vierge dans l'église, mais elle disparut durant la nuit. Le lendemain on la retrouva à nouveau dans le sillon, et l'on décida de construire là un oratoire, où la Vierge l'avait décidé.
Des sœurs ursulines réutilisent les bâtiments de la collégiale vers 1810 mais un incendie les ravage en 1841.
En 1925, l'église est décorée de fresques et de tableaux.
Cette statue m'a plu, car on voit l'enfant "pincer" la joue d'un Saint-Antoine qui en semble bien las !!^^
Au cours du 19e et 20e siècles, l'hôpital est transformé en résidences particulières. En 1930, le porche est classé monument historique.